Festival ALIMENTERRE, une projection qui fait sens !

Ce mercredi soir au bar le Sablier à Rennes, était organisée la projection du documentaire « Du béton sur nos courgettes » réalisé par Arnaud Gobin et Christophe Camoirano, dans le cadre du festival ALIMENTERRE. Pascal, président de l’association La Nature en Ville, a choisi ce film traitant de l’agriculture biologique dans les Alpes-Maritimes pour faire le lien avec le lancement d’une AMAP le soir-même. Les participant.e.s étaient au rendez-vous. Parmi eux, deux producteur.ice.s agricoles étaient venu.e.s pour assister à la projection et partager leur expérience.

Si le documentaire se situait dans les Alpes-Maritimes, les rennais.e.s venu.e.s assister à la projection n’ont pas manqué de faire le lien avec leur environnement proche. Au coeur des discussions : l’urbanisation et l’artificialisation de sols grandissantes autour de Rennes, mais aussi sur l’ensemble de l’Ille et Vilaine. L’objectif de seulement 9000 Ha d’artificialisation pour la région Bretagne d’ici 2031 (dans le cadre du projet Zéro Artificialisation Nette d’ici 2050) semble difficilement atteignable selon ces « citoyens lambda soucieux de l’environnement », comme se décrit Catherine, membre de l’association La Nature en Ville.

« Manger est un acte biologique, politique et sacré. » M.Cerf

Ce même soir, La Nature en Ville lance, en partenariat avec des producteur.ice.s installé.e.s autour de Rennes, une Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne (AMAP). Quinze familles se sont d’ores et déjà engagées pour acheter un panier de légumes et produits frais à partir de décembre et pour les trois mois suivants. Ces paniers sont confectionnés par les maraîcher.ère.s et producteur.ice.s en fonction de leur production et en concertation avec les bénéficiaires.

Pour Fabrice, maraîcher partenaire, c’est la troisième AMAP à laquelle il participe. Installé depuis 2019 à la Chapelle-Thouarault, il travaille seul sur un hectare de terre. Il y pratique la méthode biologique intensive qui implique notamment la rotation des cultures et un faible travail du sol.

« Il est important de revenir à une agriculture agro-sylvo-pastorale qui permet de limiter les impacts des aléas climatiques, des maladies et des ravageurs. », soutient Pascal.
La Nature en ville organise encore deux autres projections dans les jours à venir : le 16 novembre à Vezin le Coquet, le 21 novembre au bar Le Babazula à Rennes. Retrouvez toutes les informations de ces projections sur le site Alimenterre.

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